Samedi 7 mars dernier, la première randonnée du cyclotourisme du Cameroun a eu lieu sur les routes de Yaoundé-Mbalmayo- Ngomedzap. A l’initiative de cet évènement, l’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou, passionné de cyclisme.

«J’adore faire du vélo. Et c’est une idée qui m’est venue avant d’arriver dans le pays. Je me suis dit qu’étant nommé ambassadeur de France ici, ce serait sympa d’en faire sur des tronçons bien délimités». Si aujourd’hui il ne jure que par le vélo, c’est pourtant sur le tard que Christophe Guilhou se met à la pratique. Son premier engin, il le gagne lors d’une tombola à l’âge de 15 ans.

«Je n’ai pas fait de compétition, mais c’était un moyen aussi pour moi de rester en forme. Je suis dans une fonction stressante et j’ai besoin d’évacuer cette tension. Ça oblige à avoir une discipline et une hygiène de vie. On ne peut pas manger n’importe quoi quand on fait du cyclisme. Ça permet également de dormir mieux. Et c’est une discipline qui m’a aidé à me recaler à un rythme normal quand j’étais en fonction à Paris et que je voyageais beaucoup ».

Son parcours à vélo, il l’évalue à près de 6000 km par an, en raison d’une centaine par semaine. Au Cameroun, il s’y met régulièrement en compagnie d’un coéquipier. Ce ne sera pas la seule discipline sportive avec laquelle Christophe Guilhoua été en contact dans sa vie. S’il pratique la natation suite à la volonté de ses parents, il découvre le tennis à l’âge de 8 ans.

Il en tombe amoureux et s’y adonne tous les matins avant de se rendre à l’école. Mais il ne va pas s’arrêter là ! La voile, la plongée, le golf etc. sont quelques-unes des activités qui l’intéressent. Au tennis et au golf, il remporte des tournois tandis que dans le cadre du sport nautique, il participe au «24heures de Paris en natation». Au Cameroun, le sportif d’une cinquantaine d’années a pourtant décidé de se consacrer principalement au cyclisme.

«Dans ce sport, il y a de la rigueur, de la discipline, l’état d’esprit et puis, il y a cette proximité. Ce trait d’union. C’est ça que j’aime. A travers les randonnées du cyclotourisme, j’aimerais m’arrêter dans un village, être au contact des gens. Découvrir un Cameroun différent de celui que l’on voit en ralliant les villes, via les grands axes. »