On n’en parle pas assez. Probablement, ne le souligne-t-on pas assez. Généralement, ils sont tenus par ces « petites mains », ces humbles, ne cartonnant pas spécialement, sur l’échiquier social. Ils ne font pas le « buzz ». Et pourtant, ils sont très importants. Un seul jour sans ces lieux de convivialité, et le très cher et beau pays des Kamers s’en ressentirait. Ils rendent tellement de services, aux fils et aux filles de ce pays !
Ces hommes et surtout ces femmes, gérant des … « tourne-dos », méritent respect. Respect, beaucoup de respect. Les « tourne-dos » ? Ici, se restaurent plein, plein de Kamers. Ces espaces, pratiques, situés non loin de leur lieu de travail, leur permettent de se refaire des forces, à des prix le plus souvent…« démocratiques ». Ainsi, avec par exemple 200-250F, on trouve son compte, grâce au bon vieux et indétrônable « pain-haricot ! ».
« Descendu » avec « une bonne bière glacée », il remet d’attaque selon les habitués. On y consomme aussi des choses, plus conventionnelles : poisson braisé, poulet à la sauce d’arachide, « sanga », etc. Le « tourne-dos », c’est également un espace de … « kongossa ». Vous y rencontrez des gens qui savent tout. Qui sont au courant de tout. Qui sont au fait de tous les … « secteurs de la République », etc… Ah, nous, les Kamers !