C’est une image plutôt forte, des temps-ci. Actualité oblige, chaque jour ouvrable de la semaine, elle ne passe pas complément inaperçue. A moins peut-être que, complètement submergé(e)… travaillé (e) « au corps» par vos soucis, vos problèmes, vous ne voyiez, sans voir. Sans voir ces kiosques à journaux attirant beaucoup de Kamers. Des Kamers dont ^plusieurs se plantent devant la « Une » des publications, traitant de l’actu liée à l’air du temps présent.
Vous avez dit…campagne électorale ? En principe, cet intérêt marque pour la presse, devrait déboucher sur de bonnes affaires. De bonnes affaires, et pour les kiosquiers, et pour les vendeurs à la criée et bien évidemment, les directeurs de ces journaux. Tel ne semble pourtant pas en être tout à fait le cas. Plein de gens à l’origine de cette affluence, dévorent les grands titres, se mettent à les commenter, et s’en vont. Sans avoir mis la main à la poche.
Quoi ? Dépenser les sous destinés à leur… « petite bière », leur verre de « matango »ou de « bil-bil » ? Pas question ! Pour ces Kamers « acheter la presse », c’est pour les « grandes ». Entre acheter un journal et prendre leur pot souvent quotidien, le choix est très vite fait. En réalité, il n’y a pas match. Comme quoi, le Kamer vit aussi de « matango »